CLIMAT
CHAUFFE QUI PEUT
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Ci-dessous le résumé / communiqué de presse de l'action d'OUSIA le 22 septembre 2006...
Dans un contexte où changement climatique et hausse des prix de l’énergie ont un impact bien tangible dans la vie quotidienne, le secteur des transports, les représentants politiques, les citoyens se doivent d’engager des actions concrètes.
Le climat change, changeons de transports !
L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement du climat qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre. Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère, à savoir principalement la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4).
La plupart des gaz à effet de serre sont d'origine naturelle. Mais certaines activités humaines sont le principal, voire le seul, contributeur de plusieurs GES : c'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du CO2 et du méthane (CH4).
Le transport est la première source d’émissions de gaz à effet de serre
En 2002, le transport représente 27 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Le développement des modes de transport les plus consommateurs de carburants (dont les voitures particulières) et surtout l’augmentation des trafics expliquent la croissance des émissions de 23 % entre 1990 et 2002 (source : IFEN).
Les émissions de CO2 dues aux transports ont progressé de 19 % entre 1990 et 2002. Parallèlement, les émissions de CO2 des autres secteurs d’activité diminuent globalement (- 6 %). Les émissions de la circulation routière, dominées par celles des voitures particulières (56 %) et des poids lourds (28 %), interviennent pour 94 % dans les émissions de CO2 du transport intérieur (source : IFEN).
FAITES UN CADEAU AUX GÉNÉRATIONS FUTURES, ABANDONNEZ VOTRE VOITURE !!!
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FAITES UN CADEAU AUX GÉNÉRATIONS FUTURES, ABANDONNEZ VOTRE VOITURE !!!
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De plus en plus d'engins énergivores polluent notre air et dominent notre champ de vision ; ces véhicules sont en outre dangereux.
Les grosses voitures incarnent une opulence, une arrogance bien symboliques de notre manière de vivre en Occident, qui est d'ailleurs responsable d’un grand nombre de problèmes économiques, sociaux et environnementaux sur la planète !
Il est temps de dire qu'il n'existe pas seulement le droit d'acheter !
Il est temps de dire que les gens ont une responsabilité en tant qu’acheteurs et conducteurs de voitures.
Il est temps de dire : n’achetez plus de voiture, nos enfants sont de plus en plus asthmatiques, nos villes sont défigurées par la pollution, nos oreilles souffrent, nos maisons et nos appartements empestent, nos rues sont dangereuses, notre planète se réchauffe...
Parce que ce n'est pas simplement son propre air que le conducteur automobile pollue : c’est celui des piétons, des patineurs, des cyclistes… c’est le mien, c'est le nôtre.
Parce que nous sommes obligés de respirer pour vivre.
Nous savons tous les problèmes que la surconsommation d'énergie engendre sur l'environnement, la biodiversité, la faune et la santé humaine. Et pourtant, on continue de consommer ces véhicules qui sont de plus en plus gros. Pourquoi ? Pour une fausse sécurité et un faux sentiment de liberté, et pour afficher sa réussite sociale.
C’est pourquoi ce vendredi 22 septembre 2006, date de la journée internationale sans voiture - qui clôturera la semaine de la mobilité -, OUSIA (Collectif informel de citoyens meusiens conditionnant l’écologie à l’humanisme et à la démocratie) sillonnera les rues de Bar-le-Duc pour verbaliser les "chauffards de l’environnement" : conducteurs de 4x4, chauffeurs de berlines surdimensionnées, automobilistes à la conduite sportive en ville, conducteurs laissant tourner le moteur en stationnement plus de 90 secondes, propriétaires d’épave écologique, etc.
Les constats d’infraction distribués par les citoyen-ne-s sont évidemment fictifs : il s’agit de sensibiliser la population à la surconsommation de pétrole et à, son corollaire, l’épuisement des ressources planétaires. Il s’agit surtout d’inciter les automobilistes individuels à utiliser des modes de déplacements socialement et environnementalement respectueux : transports en commun, vélos, pieds, etc.
C’est encore pourquoi :
Nationalement, nous demandons :
l'augmentation de la taxation et l'augmentation des assurances en fonction de la cote environnementale du véhicule
une autre politique des Transports que le "tout autoroute", fondée entre autres sur le report des investissements publics vers les transports en commun, le ferroviaire et le fluvial, et l'incitation à la mobilité douce: relocalisation des productions, covoiturage, vélo en ville, etc.
L'espace public disponible en milieu urbain est occupé à 90% par l'automobile, c'est-à-dire par le mode de déplacement le plus consommateur d'espace, laissant la part congrue aux autres modes (piétons, vélos, transports en commun).
Localement, nous invitions la municipalité de Bar-le-Duc à réfléchir :
à un prix des places de stationnement proportionnel à la taille des voitures
à une politique attractive des transports (prix incitatif, développement des dessertes, etc.)
à la sécurisation des liaisons douces et à leur extension
à l’interdiction du centre-ville aux véhicules motorisés (exception faite des urgences, services publics et livraisons)
Par ailleurs, nous déplorons le manque d'encouragements fiscaux donnés aux "sans-voitures".
Notons en conclusion que l'effet de serre, en tant que processus naturel, est également observé sur Vénus où, avec une atmosphère composée à 96% de dioxyde de carbone (CO2), la température atteint plus de 400 °C.
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